Le plan de Libreville, publié à l’issue du One Forest Summit prévoit la mise en place de Partenariats de conservation positive (PCP) sur le modèle des Partenariats de transition juste (JETP). Il s’agit ainsi de soutenir financièrement les pays qui ont une forte part de biodiversité. Mais pour l’économiste du Cirad Alain Karsenty, cela n’est pas synonyme de pratiques vertueuses. Pour lui, l’urgence est de financer des pays qui développent des politiques publiques ayant des impacts positifs sur la biodiversité et il décline plusieurs outils financiers pour cela.

« Il est plus urgent d’investir pour s’attaquer à la déforestation que de rémunérer des stocks de carbone », Alain Karsenty du Cirad

 

Nous partageons avec vous une interview de Novethic à Alain Karsenty, chercheur du Cirad et spécialiste du Bassin du Congo sur les propos du Plan de Liberville, publié à l’issue de One Forest Summit

Par  Concepcion Alvarez, |Publié le 13/03/2023

Alain Karsenty , économiste du Cirad et membre du CST-Forêt répond aux questions de Novethic, l’essentiel de la transformation durable
Cette interview aborde des questions sur les propositions issues de One Forest Summit comme le  mécanisme de rémunération des pays exemplaires ou la vente des « certificats biodiversité ».

Le spécialiste du Bassin du Congo s’exprime sur les « certificats d’impacts positifs » et sur le souhait du Gabon de vendre sur le marché volontaire des « crédits carbone souverains ». Il défend également sa position sur d’autres propositions de financement de la biodiversité