PNUD Gabon_5 conclusions du One Forest Summit et pourquoi elles sont importantes

Les résultats de ce sommet de deux jours ont été résumés dans un Plan de Libreville en deux points. Premièrement, la création d'un fonds de 100 millions d'euros (financé à 50% par la France, à 20% par la Fondation Walton et à 30% par Conservation International) pour financer des certificats de biodiversité pour les pays "bons élèves" qui ont sauvegardé leurs forêts et leurs stocks de biodiversité. Deuxièmement, l'ambition de créer 10 millions d'emplois dans des activités liées à la gestion durable des forêts et aux chaînes de valeur qui bénéficient aux communautés locales et autochtones.

Par Betty Wabunoha, Opia Mensah Kumah et Francis James. 20 MARS 202

Le 1er et 2 mars 2023, Libreville était au centre du monde de la forêt et de la biodiversité, en accueillant le premier « One Forest Summit », un événement de deux jours co-organisé par le Gabon et la France. Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a accueilli son homologue français Emmanuel Macron ainsi que quatre chefs d’État d’Afrique centrale: la République du Congo, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Sao Tomé-et-Principe

Les résultats de ce sommet de deux jours ont été résumés dans un Plan de Libreville en deux points. Premièrement, la création d’un fonds de 100 millions d’euros (financé à 50% par la France, à 20% par la Fondation Walton et à 30% par Conservation International) pour financer des certificats de biodiversité pour les pays « bons élèves » qui ont sauvegardé leurs forêts et leurs stocks de biodiversité. Deuxièmement, l’ambition de créer 10 millions d’emplois dans des activités liées à la gestion durable des forêts et aux chaînes de valeur qui bénéficient aux communautés locales et autochtones.

1.Il est temps d’agir. C’est le moment de prendre de mesures concrètes.

2.Un temps pour les académiciens. Nous avons besoin de meilleures données pour comprendre ce qui change, et de plus scientifiques pour faire avancer la recherche et les connaissances scientifiques sur la valeur écologique et monétaire des forêts tropicales dans nos contextes locaux et régionaux.

3.Rendre la forêt rentable. Les crédits carbones et les certificats de biodiversité peuvent être des outils efficaces pour lutter contre le changement climatique et constituent une source de revenus potentiellement importante pour nos pays, alors que nous passons d’une économie brune (pétrole) à une économie verte.

4. Besoin des CEOs autochtones. les populations autochtones sont les gardiens les plus efficaces de l’environnement et qu’elles possèdent une vaste connaissance locale de la forêt, tout en vivant en harmonie avec la nature. Ce sont les CEOs (Chief Ecological Officers) de la forêt qui pratiquent la durabilité depuis des siècles.

5. Les petits moteurs  Les pays développés n’envisagent pas les marchés du carbone de la même manière que nous, et il existe un fossé entre le Nord et le Sud. Il nous incombe de prendre l’initiative, de faire les choses différemment et de définir notre compréhension des marchés du carbone (et de l’emporter). Il est temps de prendre notre destin en main et de tracer une voie meilleure et plus équitable.

Les auteurs sont les représentants résidents du PNUD en Guinée équatoriale, en République du Congo et au Gabon respectivement.

A lire l’article complet: https://www.undp.org/fr/gabon/actualites/5-conclusions-du-one-forest-summit-et-pourquoi-elles-sont-importantes

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