Au sommet de Paris, des petits pas financiers pour des pays du sud exposés au défi climatique
L'objectif du sommet est de rénover en urgence l'architecture financière internationale, née des accords de Bretton Woods en 1944 avec la création du FMI et de la Banque mondiale.
afp, […] L’idée du sommet avait germé en novembre lors des négociations sur le climat de la COP27 en Egypte, dans le sillage d’un plan présenté par Mia Mottley. Les grands défis – lutte contre les inégalités, changement climatique, protection de la biodiversité – nous obligent à changer d’échelle et à concevoir autrement notre solidarité internationale.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a souhaité montrer que les choses avaient bougé, en annonçant que la réallocation aux pays pauvres a atteint les 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS), sorte de monnaie de réserve du FMI.
Davantage d’argent public mais aussi privé, en priorité pour les pays du sud face aux défis du climat: jeudi à Paris, la Zambie a obtenu de ses créanciers, dont la Chine, une restructuration d’une partie de sa dette, et le Sénégal une promesse d’aide pour décarboner son économie.
L’accès aux financements est jugé difficile par les pays en développement, alors que leurs besoins sont immenses pour affronter canicules, sécheresses et inondations, et pour sortir de la pauvreté tout en s’affranchissant des énergies fossiles et en préservant la nature.
Parmi les nombreuses idées en débat, celle d’une réduction de dette contre des engagements à sauvegarder la nature, ou celle d’une taxe internationale sur les émissions carbone du transport maritime.
Propos extraits de l’article de la Croix, à lire l’article complet ici
Image: La directrice générale du FMI Kristalina Georgieva et la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna au Palais Brogniart à Paris le 22 juin 2023 / POOL/AFP