need many more for the future stability of our planet.

"La restauration de la nature n’est pas un luxe pour les bons moments – c’est un investissement vital dans un avenir durable. Nous espérons que les exemples et les réussites présentés ici en inspireront beaucoup d’autres, car nous en aurons besoin de beaucoup plus pour la stabilité future de notre planète".

Titre en français: Restaurer la nature Dans l’intérêt des personnes, de la nature et du climat

En 2020, l’UE a adopté une nouvelle stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 définissant un ensemble complet d’engagements et d’actions visant à remettre la biodiversité européenne sur la voie du rétablissement d’ici 2030. La stratégie invite la Commission à présenter une proposition d’objectifs juridiquement contraignants de l’UE en matière de restauration de la nature afin de combler les lacunes du cadre réglementaire existant et de promouvoir la restauration des écosystèmes dégradés et riches en carbone. Cela donnera également un coup de pouce majeur à l’autre défi environnemental majeur de l’Europe, celui de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique ainsi que de la prévention des catastrophes.

Publication de l’UE, disponible uniquement en anglais:

European Commission, Directorate-General for Environment, Restoring nature : for the benefit of people, nature and the climate, Publications Office of the European Union, 2022, https://data.europa.eu/doi/10.2779/439286

La restauration des écosystèmes, associée aux efforts visant à réduire le commerce et la consommation d’espèces sauvages, contribuera également à prévenir et à renforcer la résilience face à d’éventuelles futures maladies transmissibles à potentiel zoonotique, réduisant ainsi les risques d’épidémies et de pandémies, et contribuera à soutenir les efforts de l’UE et du monde pour appliquer l’approche « Une seule santé », qui reconnaît le lien intrinsèque entre la santé humaine, santé animale et nature saine et résiliente.

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif à la restauration de la nature

« La proposition de règlement sur la restauration de la nature fixe un objectif primordial: contribuer à la récupération continue, à long terme et durable de la nature riche en biodiversité et résiliente dans les zones terrestres et maritimes de l’UE en restaurant les écosystèmes et contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union en matière d’atténuation du changement climatique et d’adaptation au changement climatique et au respect de ses engagements internationaux. Pour atteindre cet objectif, la proposition fixe de multiples objectifs et obligations contraignants en matière de restauration dans un large éventail d’écosystèmes.

La proposition ouvre ainsi la voie à la restauration et au maintien d’un large éventail d’écosystèmes dans l’UE d’ici 2050, avec des résultats mesurables d’ici 2030 et 2040. Il permet à l’UE de contribuer à enrayer la perte de biodiversité et à ramener la nature en bonne santé. Il permet également à l’UE de faire preuve de leadership mondial en matière de protection de la nature, en particulier lors de la conférence des parties à la convention sur la diversité biologique qui se tiendra plus tard en 2022.the Convention on Biological Diversity to be held later in 2022 ».

Les écosystèmes forestiers sont visés au titre de l’article 10, mais également de l’article 4 qui fixe les objectifs généraux, notamment en lien avec Natura2000.

Vous trouverez le texte complet de la proposition de règlement de l’UE: Proposal for a REGULATION OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL on nature restoration (disponible en anglais seulement)

Nous remercions à la  DGPE/SDFE/SDFCB/BGED  de ce partage.

La restauration des écosystèmes, associée aux efforts visant à réduire le commerce et la consommation d’espèces sauvages, contribuera également à prévenir et à renforcer la résilience face à d’éventuelles futures maladies transmissibles à potentiel zoonotique, réduisant ainsi les risques d’épidémies et de pandémies...

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL relatif à la restauration de la nature

« La proposition de règlement sur la restauration de la nature fixe un objectif primordial: contribuer à la récupération continue, à long terme et durable de la nature riche en biodiversité et résiliente dans les zones terrestres et maritimes de l’UE en restaurant les écosystèmes et contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union en matière d’atténuation du changement climatique et d’adaptation au changement climatique et au respect de ses engagements internationaux. Pour atteindre cet objectif, la proposition fixe de multiples objectifs et obligations contraignants en matière de restauration dans un large éventail d’écosystèmes »…

Les écosystèmes forestiers sont visés au titre de l’article 10, mais également de l’article 4 qui fixe les objectifs généraux, notamment en lien avec Natura2000.

Vous trouverez le texte complet de la proposition de règlement de l’UE: Proposal for a REGULATION OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL on nature restoration (disponible en anglais seulement)

Un document d’accompagnement  « Restoring nature. For the benefit of people, nature and the climate »

Article presse en français : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_22_3746

La FAO et l'OECD annoncent une consultation publique sur le projet de guide élaboré pour la prise en compte des risques de déforestation dans les processus de diligence raisonnée, dans le secteur agricole.
L’invitation à participer à cette consultation se trouve ci-dessous.

Public consultation

OECD-FAO Handbook on Deforestation,
Forest Degradation and Due Diligence in Agricultural Supply Chains

29 June – 29 July 2022

Dear Stakeholders,

The OECD Centre for Responsible Business Conduct and the FAO have launched a public consultation on the draft OECD-FAO Handbook on Deforestation, Forest Degradation and Due Diligence in Agricultural Supply Chains.

This public consultation is open to all stakeholders from all countries, including businesses, industry groups, civil society organisations, trade unions, as well as academia, interested citizens, international organisations and governmental experts. Please submit your inputs no later than 29 July 2022 by responding to the consultation survey. The survey is in English but comments may be submitted in English, French or Spanish.

More information about existing work on due diligence in agricultural supply chains is available here.

L'appel à manifestation d'intérêt "Peuples autochtones" a été publié le 31 mars 2022.

L’appel à manifestation d’intérêt « Peuples autochtones » a été publié le 31 mars 2022. Nous avons reçu six manifestations d’intérêt qui seront examinées prochainement par le comité de pilotage du CST Forêt.

La fin du charbon?
Pour la première fois, le texte final d'une conférence climat évoque une diminution de l'usage du charbon. Mais les engagements restent insuffisants pour enrayer la crise climatique. Les États se sont donnés un an pour relever leurs objectifs climatiques.

15/11/2021. Philippe Collet. Actu-Environnement.com.

Samedi 13 novembre, la COP 26 de Glasgow (Écosse) s’est achevée avec l’adoption du Pacte de Glasgow pour le climat et de décisions techniques permettant la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de Paris concernant les marchés du carbone et la transparence.

Revenir dans un an avec de nouveaux objectifs

L’une des principales avancées actées en Écosse est la décision prise d’arriver à la COP 27 de Charm El-Cheikh (Egypte) avec de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les États sont ainsi invités à présenter des engagements alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris trois ans avant 2025, la date initialement prévue

Lire sur: COP 26 : des avancées symboliques, mais une ambition globale insuffisante (actu-environnement.com)

ONU Info L'actualité mondiale.
02/11/2021. Une promesse essentielle de sauver et de restaurer les forêts de notre planète a été officiellement annoncée le deuxième jour du sommet des dirigeants mondiaux de la COP26.

 Cette promesse s’accompagne d’une longue liste d’engagements de la part d’acteurs des secteurs public et privé pour lutter contre le changement climatique, enrayer la destruction de la biodiversité et la faim, et protéger les droits des populations autochtones.

Quel est le contenu de la déclaration ?

Dans la déclaration, les dirigeants promettent de renforcer leurs efforts communs pour conserver les forêts et les autres écosystèmes terrestres et accélérer leur restauration, ainsi que de faciliter les politiques de commerce et de développement durables, au niveau international et national.

Le texte note également l’autonomisation des communautés locales, y compris les peuples autochtones, qui résultent souvent négativement affectés par l’exploitation et la dégradation des forêts.

Réaction des dirigeants autochtones

« Nous chercherons des preuves concrètes d’une transformation de la manière dont les fonds sont investis. Si 80 % de ce qui est proposé est destiné à soutenir les droits fonciers et les propositions des communautés indigènes et locales, nous verrons un renversement spectaculaire de la tendance actuelle qui détruit nos ressources naturelles », a déclaré Tuntiak Katak, Vice-coordinateur de la Coordination des organisations indigènes du bassin de l’Amazone (COICA).

Nous sommes prêts à agir, et nous allons travailler ensemble, nous ne nous noierons pas… Nous voyageons tous dans le même canoë du bassin fluvial »

Source : site ONU https://news.un.org/fr/story/2021/11/1107632

D'après une analyse réalisée par Rainforest Foundation Norway, les deux tiers de la couverture originelle des forêts tropicales humides de la planète dans le monde ont été détruits ou dégradés.

Traduction libre de l’anglais effectuée par le Secrétariat du CST Forêt (mai 2021).

Lien vers l’article original (source : Reuters, 08/03/2021) :  Two-thirds of tropical rainforest destroyed or degraded globally, NGO says

 

De nouvelles données révèlent que les êtres humains ont dégradé ou détruit environ les deux tiers de la couverture originelle des forêts tropicales humides de la planète, ce qui suscite l’inquiétude quant à la disparition rapide de ce tampon naturel, pourtant essentiel contre le changement climatique.

La perte de forêts est également un facteur important d’émissions de gaz à effet de serre, dans la mesure où la végétation dense des forêts tropicales représente le plus grand réservoir vivant de carbone.

Selon une analyse réalisée par l’organisation à but non lucratif Rainforest Foundation Norway, l’exploitation forestière et la conversion des terres, principalement à des fins agricoles, ont anéanti 34 % des forêts tropicales humides originelles et en ont dégradé 30 % de plus, les rendant plus vulnérables aux incendies et aux destructions futures.

Plus de la moitié de la destruction depuis 2002 a eu lieu en Amérique du Sud, en Amazonie et dans les forêts tropicales voisines.

Plus la forêt tropicale est détruite, plus l’impact du changement climatique est important, ce qui rend plus difficile encore la survie des forêts restantes, a déclaré Anders Krogh, auteur du rapport et chercheur en forêt tropicale.

« C’est un cycle terrifiant », a commenté M. Krogh. Le total des pertes entre 2002 et 2019 était déjà plus important que la superficie de la France, a-t-il constaté.

Le taux de perte en 2019 correspondait à peu près au niveau annuel de destruction au cours des 20 dernières années, avec la valeur d’un terrain de football de la forêt disparaissant toutes les 6 secondes, selon un autre rapport récent du World Resources Institute.

L’Amazonie brésilienne a subi d’intenses pressions au cours des dernières décennies, car un boom agricole a poussé les agriculteurs et les spéculateurs fonciers à brûler des parcelles de terre pour le soja, le bœuf et d’autres cultures. Cette tendance s’est aggravée depuis 2019, lorsque le président de droite Jair Bolsonaro a pris ses fonctions et a commencé à affaiblir l’application des lois environnementales.

Mais l’Amazonie représente également le meilleur espoir de préserver ce qui reste de la forêt tropicale. L’Amazonie et ses voisines – la forêt du Delta de l’Orénoque et la forêt tropicale andine – représentent 73,5 % des forêts tropicales encore intactes, selon Krogh.

Le nouveau rapport « renforce le fait que le Brésil doit prendre soin de la forêt », a déclaré Ane Alencar, géographe à l’Amazon Environmental Research Institute, qui n’a pas participé aux travaux. « Le Brésil possède la plus grande part de forêt tropicale au monde, et c’est aussi celui qui en perd le plus ».

Les îles d’Asie du Sud-Est, appartenant pour la plupart à l’Indonésie, se classent collectivement au deuxième rang en termes de destruction de forêts depuis 2002, une grande partie de ces forêts ayant été défrichée pour les plantations d’huile de palme.

L’Afrique centrale occupe la troisième place, la plupart des destructions étant concentrées autour du bassin du fleuve Congo, en raison de l’agriculture traditionnelle et commerciale ainsi que de l’exploitation forestière.

Les forêts définies dans le rapport comme étant dégradées ont été soit partiellement détruites, soit détruites et remplacées depuis par une croissance forestière secondaire, selon Rainforest Foundation Norway.

La définition donnée par ce rapport de ce qu’est une forêt intacte peut être considéré comme trop stricte, a averti Tasso Azevedo, coordinateur de l’initiative brésilienne de cartographie de la déforestation MapBiomas. L’analyse ne compte comme étant intactes que les régions d’au moins 500 km² (193 miles carrés), laissant de côté les zones plus petites qui peuvent ajouter à la couverture forestière vierge du monde, a-t-il déclaré.

M. Krogh a quant à lui expliqué que cette définition avait été choisie parce que les petites étendues sont exposées au risque de « l’effet de lisière », c’est-à-dire que les arbres meurent plus vite et que la biodiversité est plus difficile à maintenir à la lisière de la forêt. Une forêt de 500 km² peut assurer pleinement la pérennité de son écosystème, a-t-il ajouté.

Consulter le graphique sur la disparition des forêts tropicales dans le monde

 

Cette capitalisation est issue du deuxième atelier d’échanges d’expériences mené dans le cadre de la Commission Climat et Développement (CCD) de Coordination SUD, autour du thème « Forêt et Climat ».

Cette publication met en avant les enseignements tirés par les ONG participantes à l’atelier du 14 janvier 2020 au travers de leurs expériences et propose des bonnes pratiques pour prendre en compte les enjeux climatiques dans un projet de préservation des forêts ou de restauration d’écosystèmes forestiers.

Cet atelier a réuni des représentant.es d’all4trees, d’Actingforlife, de Cœur de Forêt,
du Gret, de Humy, du Geres et d’Initiative Développement (ID).

Consulter la capitalisation sur le site de Coordination SUD : https://www.coordinationsud.org/document-ressource/foret-et-climat/

24.03.2021. "Les forêts tropicales humides constituent l'un des écosystèmes terrestres les plus importants de la planète. Mais de récentes études montrent qu'elles sont aujourd'hui en danger de disparition. En cause essentiellement : les activités humaines". Nathalie Mayer- Journaliste Futura Science-
Source Futura Science.com -

Deux études montrent en effet aujourd’hui que les forêts tropicales humides sont plus que jamais en danger. En cause essentiellement : les activités humaines.

Selon les travaux commandités par l’organisation non gouvernementale, Rainforest Foundation Norway, l’exploitation forestière et la conversion des terres — surtout à des fins agricoles — ont anéanti 34 % des forêts tropicales humides primaires. Elles en ont dégradé — partiellement détruites ou détruites puis remplacées par des forêts secondaires — 30 % de plus, les laissant plus vulnérables aux feux de forêt ou à de prochaines exploitations.

Une équipe de chercheurs français, de son côté, publie une cartographie inédite du couvert forestier tropical mondial. Basée sur trente ans de données satellites, elle figure avec une précision sans précédent, les perturbations de ce couvert depuis 1990. Une précision qui permet d’accéder aux causes de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Nathalie Mayer- Journaliste Futura Science- Source Futura Science.com – 24.03.2021.

Pour en savoir plus :

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/foret-chaque-seconde-equivalent-terrain-foot-foret-tropicale-humide-disparait-75880/