Le Parlement européen et les Etats membres se sont entendus, jeudi 9 novembre, sur une proposition de règlement relatif à la restauration de la nature avec l’objectif de restaurer 30% des zones abîmées d’ici à 2030.
La version française est disponible depuis le mois de juin
Ce mardi 3 octobre, un groupe de scientifiques a publié une étude concluant que la plantation massive d'arbres risquait de faire plus de mal que de bien, en particulier dans les régions tropicales, où la monoculture peut conduire à la disparition d'écosystèmes complexes.
Après l'adoption du règlement européen dédié à la restauration de la nature, l’Iddri examine dans ce billet de blog les opportunités qu’une politique de grande ampleur pour la restauration de la nature peut offrir par la mise en cohérence et l’augmentation des moyens dédiés à la transition des secteurs agricoles et forestiers, leur adaptation au changement climatique et à la protection de la biodiversité.
Au cœur de tensions ces dernières semaines, la Loi sur la Restauration de la Nature suit son parcours législatif au Parlement européen. La commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire se prononcera sur le texte demain, le 15 juin.
Deux nouvelles publications du Comité Forêt sont désormais disponibles
Un projet de loi sur la restauration de la nature a été présentée le 22 juin 2022 par la Commission européenne. Il prévoit que les États membres de l'Union européenne restaurent les forêts, les zones humides et autres paysages marins et terrestres dégradés.
Si la restauration des paysages forestiers n’entre pas a priori dans le périmètre de la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI), elle n’en constitue pas moins une priorité pour nombre de pays, en particulier au Sud, et constitue un sujet d’intérêt pour les filières d’approvisionnement opérant dans des paysages très fortement dégradés.
need many more for the future stability of our planet.
"La restauration de la nature n’est pas un luxe pour les bons moments – c’est un investissement vital dans un avenir durable. Nous espérons que les exemples et les réussites présentés ici en inspireront beaucoup d’autres, car nous en aurons besoin de beaucoup plus pour la stabilité future de notre planète".
La restauration des écosystèmes, associée aux efforts visant à réduire le commerce et la consommation d’espèces sauvages, contribuera également à prévenir et à renforcer la résilience face à d’éventuelles futures maladies transmissibles à potentiel zoonotique, réduisant ainsi les risques d’épidémies et de pandémies, et contribuera à soutenir les efforts de l’UE et du monde pour appliquer l’approche « Une seule santé », qui reconnaît le lien intrinsèque entre la santé humaine, santé animale et nature saine et résiliente.