Sommet sur l’Amazonie : Lula veut que les pays riches mettent la main à la poche

Les débats, qui ont débuté mardi, ont rassemblé pour la première fois en 14 ans des représentants des huit pays membres du traité de coopération amazonienne (OTCA).

Le président brésilien a appelé mercredi les pays riches à contribuer financièrement aux efforts pour freiner la déforestation.

« Ce ne sont pas les pays, comme le Brésil, la Colombie, le Venezuela, qui ont besoin d’argent. C’est la nature », a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva lors d’un point presse à Belem, où ce sommet a fait office de répétition générale avant la COP30.

À l’issue des débats, une autre déclaration commune, au nom de ces pays et des huit membres sud-américains de l’OTCA a été publiée, pour affirmer leur « engagement dans la préservation des forêts, la réduction des causes de la déforestation et la recherche d’une transition écologique juste ».

Ils ont également fait part de leur « préoccupation face au non respect d’engagements financiers des pays développés », citant les 100 milliards de dollars annuels promis aux pays en développement pour faire face au réchauffement. Une promesse qui date de 2009 et devait initialement être tenue dès 2020.

La France, qui possède un territoire amazonien avec la Guyane, a pris part aux débats mercredi par l’intermédiaire de son ambassadrice à Brasilia, Brigitte Collet, qui a lu un message envoyé par le président Emmanuel Macron.

Ce dernier a tenu à « confirmer l’engagement fort de la France pour la protection des forêts et de l’Amazonie en particulier ».

Pour lutter contre la déforestation, il a appelé à « trouver des solutions concrètes à nos problèmes communs, non pas en mettant sous cloche les forêts tropicales mais en associant les populations qui vivent dans la forêt et de la forêt, et qui en sont les premières gardiennes ».

 

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