Le groupe de travail de la SNDI partage la dernière version de l'outil d'évaluation des risques de déforestation lié aux importations françaises de soja

L’outil d’évaluation des risques de déforestation lié aux importations françaises de soja qui a été mis à jour avec des données de 2019 et 2020 grâce notamment à la collaboration du Syndicat national du commerce extérieur des céréales, graines, oléo-protéagineux, légumes secs et produits dérivés (SYNACOMEX) dont les membres ont accepté de partager leurs données d’import-export entre la France et le Brésil.

L’objectif de ce rapport est d’analyser de quelle manière les systèmes de certification de durabilité du soja répondent aux objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI).

« État des lieux des systèmes de certification du soja et analyse de leur compatibilité avec la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée »

Chantier 2 : Certification de la déforestation zéro

Stéphane GUÉNEAU, Juillet 2021

L’objectif de cette étude est d’analyser de quelle manière les systèmes de certification de durabilité du soja répondent aux objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI).

Le rapport étudie les diverses certifications sous quatre critères : degré d’exigence, traçabilité, garantie de conformité et soja incorporé dans les produits animaux importés. Il étudie également l’impact des changements indirects d’utilisation des sols.

En conclusion, l’objectif général d’évitement de conversion d’espaces de végétation naturelle en cultures de soja est bien intégré dans trois systèmes de certification, RTRS, ProTerra et ISCC.

L’étude met en lumière la multitude et la complexité des systèmes de certification de la durabilité du soja. Paradoxalement, malgré la multiplication des systèmes, les surfaces et les volumes de soja certifiés (tous systèmes confondus) sont très faibles, de l’ordre de 1,5 à 3 % du soja planté dans le monde, bien loin d’autres grandes cultures comme l’huile de palme, le café ou le cacao. Ce faible
taux d’adoption des systèmes de certification de la durabilité du soja rend difficile la mise en œuvre  d’une stratégie de lutte contre la déforestation importée uniquement basée sur la certification.

N’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires (espace en pied de page) et/ou  à faire circuler l’information relative à la publication de cette deuxième étude produit dans le cadre du chantier « Certification ».

Cette étude a été réalisée dans le cadre d’un chantier du comité scientifique et technique (CST) Forêt créé en 2019 par l’Agence française de développement (AFD) pour valoriser l’expertise
française et francophone dans le secteur forestier. https://www.cst-foret.org/

L’objectif de cette étude est d’analyser de quelle manière les systèmes de certification de durabilité du soja répondent aux objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI)

« État des lieux des systèmes de certification du soja et analyse de leur compatibilité avec la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée »

Rapport d’étude pour le CST Forêt_Chantier Certification de la déforestation zéro

Préparé par Stephane Guéneau, Cirad – Juillet 2021

L’objectif de ce rapport est d’analyser de quelle manière les systèmes de certification de durabilité du soja répondent aux objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI).

Le rapport étudie les diverses certifications sous quatre critères : degré d’exigence, traçabilité, garantie de conformité et soja incorporé dans les produits animaux importés. Il étudie également l’impact des changements indirects d’utilisation des sols.

 

Citation du rapport : Guéneau S. (2021), État des lieux des systèmes de certification du soja et analyse de leur compatibilité avec la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée. Cirad / CST  Forêt, 80 p., Paris, France.

Le Parlement européen a adopté le 22 octobre un rapport d’initiative législative qui pourrait freiner une partie de la déforestation en Amazonie et en Asie.

La déforestation causée par l’activité agricole se poursuit à un rythme alarmant, menaçant des forêts tropicales qui sont pourtant essentielles pour lutter contre le changement climatique. L’Union européenne porte sa part de responsabilité dans cette perte environnementale, car elle est l’un des principaux importateurs de plusieurs produits forestiers à risque.

Il n’existe actuellement aucune législation européenne interdisant la mise sur le marché européen de produits qui contribuent à la destruction des forêts en dehors de l’Union européenne. Par conséquent, les consommateurs européens ne savent pas si les produits qu’ils achètent contribuent à la déforestation.

C’est la raison pour laquelle le Parlement européen a adopté un rapport demandant à la Commission européenne de présenter un cadre juridique européen pour stopper la déforestation mondiale provoquée par l’UE. Les députés estiment en effet que les initiatives volontaires, la certification par des tiers et les labels n’ont pas permis de mettre un terme à la déforestation mondiale, et demandent à la Commission de présenter une législation européenne comportant des mesures contraignantes pour mettre un terme à la déforestation mondiale provoquée par l’UE et inverser la tendance.

A l’issue du vote, l’eurodéputée allemande Delara Burkhardt, la rapporteure et eurodéputée allemande Delara Burkhardt a déclaré : « Tout le monde s’accorde à dire que les mesures volontaires visant à stopper et à inverser la déforestation mondiale ont échoué. L’adoption de ce rapport nous donne l’occasion de créer un cadre fonctionnel et équitable, fondé sur une diligence raisonnable obligatoire. Il s’agit d’une nouvelle étape importante vers l’arrêt et l’inversion de la déforestation mondiale induite par l’UE ».

Consulter le rapport
Télécharger l’évaluation de la valeur ajoutée européenne

Le 27 mars 2017, la loi sur le devoir de vigilance est promulguée. Unique au monde, cette loi a une ambition claire : imposer aux grandes entreprises françaises une obligation de vigilance et les contraindre à répondre devant la justice française des violations aux droits humains et des atteintes graves à l’environnement résultant des activités de leurs filiales, fournisseurs et sous-traitants à travers le monde.

Un outil, le radar du devoir de vigilance

En l’absence de suivi de cette loi, le CCFD-Terre Solidaire et Sherpa, avec l’aide de la coopérative Datactivist, ont mis en place en juin 2019 un outil citoyen de suivi de la loi. Cet outil, le radar du devoir de vigilance est disponible en ligne sur le site plan-vigilance.org

Le radar du devoir de vigilance – Identifier les entreprises soumises à la loi (édition 2020), CCFD-Terre Solidaire & Sherpa, juin 2020, 12 p.

Télécharger le rapport: https://plan-vigilance.org/edition-2020-du-radar-du-devoir-de-vigilance-yves-rocher-castorama-picard-mcdonalds-france-televisions-bigard-27-des-entreprises-hors-la-loi/

Le rapport méthodologique: https://plan-vigilance.org/wp-content/uploads/2020/06/2020-06-25-Radar-DDV-Edition-2020.pdf

 

En partenariat avec plusieurs organisations colombiennes et brésiliennes, Envol Vert, une association française basée en Amérique du Sud, a décidé d’enquêter sur la chaîne d’approvisionnement du Groupe Casino au Brésil et de mieux comprendre la traçabilité du marché bovin en Colombie.

Après une année d’enquête, Envol Vert démontre pour la première fois l’existence de liens concrets entre quatre fermes impliquées dans la déforestation illégale et des produits vendus dans les supermarchés du Groupe Casino au Brésil.

Groupe Casino, écoresponsable de la déforestation Envol Vert, juin 2020, 40 p.

 

Lire le rapport : http://envol-vert.org/wp-content/uploads/2020/06/Rapport-Casino%C3%A9coresponsable-de-la-d%C3%A9forestation.pdf

En savoir plus sur l’enquête d’Envol Vert : http://envol-vert.org/actu/2020/06/doublejeu/