Les discussions porteront sur la publication d'un ouvrage collectif et les suites à donner au chantier
L’Europe interdit désormais l’importation de produits issus de la déforestation. Mais pour l’auteur de cette tribune, la mesure sera inefficace sans aide aux producteurs pour changer de pratiques.
Emmanuel Groutel, Wale et Caroline Duhesme, Secrétaire de la Commission certification de l’ATIBT proposent des éléments de décryptage et de comparaison entre le RDUE et le RBUE permettant d’appréhender les évolutions et de se préparer à celles-ci.
Les entreprises devront prouver que leurs produits n’ont pas contribué à la déforestation si elles veulent les vendre dans l’UE. Des représentants du Parlement et des gouvernements de l’UE ont finalisé cet accord à l’ambition inédite : les entreprises sont désormais obligées de remonter la chaîne d’approvisionnement jusqu’à la parcelle de production pour prouver qu’aucune forêt n’y a pas été récemment déboisée, sous peine d’amende.
L'Europe n'importera plus les produits alimentaires issus de terres déboisées après décembre 2020. Les produits concernés sont le cacao, le café ou le soja; l’huile de palme, le bois, la viande bovine et le caoutchouc sont également considérés, ainsi que plusieurs matières associées (cuir, chocolat, ameublement, papier, charbon de bois…), lorsqu’ils contribuent à la déforestation.
Toutes les informations qui ont retenu l’attention du CST Forêt dernièrement…
La Commission européenne a présenté, le 17 novembre 2021, son projet de texte législatif (règlement) visant à bannir la déforestation importée dans les filières bœuf, bois, huile de palme, soja, cacao et café.
Un des résultats du Chantier "Définitions et outils de suivi de la déforestation importée" est la production collective d'une Note de politique disponible dans le 1er. numéro de Notes de Politique du Comité Forêt
Alain Karsenty - Cirad et Nicolas Picard- Inrae, partagent sur The Conversation .com leur réflexions pour avancer sur les pistes pour freiner la déforestation importée
Cette étude analyse la qualité des schémas de certification existants au regard de l'intégration de l'objectif zéro-déforestation dans la filière cacao. L'étude identifie les enjeux pour que les schémas existants, qui intègrent déjà la critère de non- déforestation, puissent contribuer plus efficacement à la réduction de le déforestation importée.